Coulisses : Charles-de-Gaulle Express à pas lents

© Libération. Sibylle Vincendon

Le souci d’aménager la métropole parisienne, le Grand Paris, est tout neuf, mais certains projets, eux, traînent depuis longtemps dans les tiroirs. La liaison ferroviaire Charles-de-Gaulle Express, entre l’aéroport et la gare de l’Est, à Paris, est l’un de ceux-là, « un serpent de mer », a asséné hier Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie. « A un moment, il faut trancher », a renchéri Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat aux Transports. On n’en est pas là, mais une étape est franchie. Le gouvernement va en effet commencer à négocier avec un groupement dirigé par Vinci, le seul en fait qui soit encore candidat à la construction et à l’exploitation de cette nouvelle ligne entièrement sur fonds privés. Si les négociations aboutissent, l’Etat pourrait conclure avec Vinci pour une ouverture vers 2015.

C’est un « feu vert de principe, je dis bien de principe », a martelé Jean-Louis Borloo, histoire de souligner que la solitude du candidat n’en faisait pas obligatoirement le gagnant de la compétition. Il a aussi affirmé que la remise à niveau du RER B, l’actuelle desserte étant à bout de souffle, serait réalisée avant. A ces préalables, s’ajoute une incertitude : l’impact que pourraient avoir les plans de Christian Blanc, le secrétaire d’Etat à la Région capitale. Il mènera la négociation avec Vinci, tout en réfléchissant à d’autres hypothèses. Dont peut-être une liaison entre l’aéroport et le quartier d’affaires de La Défense.

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